CUL DE BUS

Vous avez déjà vu le moteur d'un bus de la RATP ?
C'est bien ce que je pensais… Limite, vous ne saviez même pas de quel côté il se trouvait. A votre place, je serais trop pas fier…

Mais grâce à moi, cette lacune va être immédiatement réparée :

Ben oui, c'est le mois d'août. On meuble comme on peut…
Enfin, quand même, c'est instructif. D'autant qu'en même temps, vous apprenez que “Lili petite sorcière” sort le 12 août ! Et justement, vous ne saviez pas quoi faire la semaine prochaine avec vos nains ou petits-nains. On dit merci qui ?

Comments

[karmara]

@Akynou : je pense que le temps des correcteurs ne reviendra pas. Et, égoïstement, je le regrette, car je prendrais plus de plaisir à mon travail. Le sentiment qui prévaut dans notre profession, c'est que celui des SR est aussi compté… On se fait laminer petit à petit. Et pour tout dire, les DS ne sont guère présents sur le front de l'emploi en ce moment dans le groupe pour lequel je travaille… Il y a comme une résignation.

@Le Goût : lorsque les rédacteurs font des fautes d'inattention, ou de méconnaissance d'une règle de grammaire tordue (celle de l'accord des participes, z.B.), rien d'inquiétant. En revanche, les fautes qui dénotent un manque de maîtrise de la langue (épithète détaché, syntaxe tordue…) me semblent inacceptables. Et pourtant…

[le-gout-des-autr]

orthographe, bien sûr (p... de clavier !)...

[le-gout-des-autr]

Akynou> Et moi qui pensais naïvement qu'un journaliste devait disposer au moins des connaissances de base, la grammaire et l'orthographe...
Imagine un physicien qui ne connaîtrait pas les maths au prétexte que mathématicien et physiscien sont deux métiers différents.
Eh ben ça fumerait cher dans les appartements à l'heure de l'allumage des téléviseurs.
C'est déjà assez agaçant d'être obligé de traduire des rapports qui sont censés être écrits en français, si en plus les rédacteurs étaient nuls en maths ce serait le bouquet.
A chaque fois que je lis ou entends ces querelles de frontières chez les gens de la presse, j'ai l'impression que vous avez tous oublié que si la rédaction nécessite un minimum de talent, la grammaire et l'ortographe sont quand même censées être acquises en primaire.
Pour reprendre le parallèle du physicien, qui refait ses calculs pour éviter de foutre le feu dans le labo, le moins qu'on puisse exiger d'un rédacteur est qu'il se relise...

[Akynou]

Compétences complémentaires : c'est le mot. Les journalistes, qu'ils soient rédacteurs ou SR, les correcteurs, les maquettistes, les iconos travaillent en équipe et ont des connaissances complémentaires. Je bosse très bien avec tout le monde, pas à leur place. En tant que SR, soit on exerce ses compétences de journaliste, soit celles de correcteur (quand on en a et normalement, quand on est journaliste de formation, on n'a pas eu de cours pour être correcteur. Moi, par exemple, je n'en ai aucune). Et je vois mal comment tu peux faire bien et à fond les deux en même temps. Le métier de SR n'est pas le métier de correcteur (ni celui de maquettiste, ni celui d'icono) même si dans de plus en plus de magasines, c'est une seule et même personne qui fait les deux métiers mais pour un seul salaire, chercher l'arnaque.
Il y a des petits magazine où on demande aux SR de faire la maquette. Ou aux maquettistes de faire le SR. Ils s'en sortent. Mais de là à dire que c'est la panacée…

Je connais des bêtes de correcteurs (mais qui feraient des SR très médiocres). Et justement parce que ce sont des bêtes, ça m'ennuie qu'ils ne trouvent plus de boulot et qu'ils soient remplacés par des SR dont ce n'est pas le métier et qui font ça moins bien qu'eux. Ou alors, des SR remplacés par des correcteurs, ou par des ouvriers du livre, et qui ne sont pas de vrais SR. J'en ai vu et, à chaque fois, dans les titres dans lesquels j'ai bossé, ça a été une vraie galère.
Les problèmes de frontière de métier, dans notre profession, sont récurrents, et ont des conséquences désastreuses sur la qualité du travail rendu (regarde Le Monde) sur le chômage des professionnels.
Cela dit, j'ai un copain (il ne s'appelle pas Franck) qui est une très bon journaliste et qui est incollable pour la correction. Mais c'est un exception. Sans doute comme Franck (parce que je ne veux pas qu'il puisse penser que je remette en cause ses capacités). Mais je refuse qu'on admette comme une évidence que l'un entraîne l'autre, qu'un SR est forcément un correcteur. Parce que généralement, ce n'est pas vrai et qu'on arrive à cette aberration d'avoir des journaliste dont ont exige de plus de plus en plus de tâches (mais sans leur donner de plus en plus de salaire) et qui, du coup, les exécutent mal (on peut pas tout faire) et cela au détriment de notre métier.
C'est mon côté No Pasaran ;-) qu'est-ce que tu veux, j'étais pas DS pour rien ;-)

[karmara]

@Valérie : il est beau comme un camion, pourtant !

@Akynou : pas d'accord. Je pense qu'on peut être bon dans plusieurs métiers, et notamment dans ces deux-là. Je peux en tout cas témoigner que c'est vrai pour mon ami Franck ! C'est une bête ! :)
Moi la correction me saoule… Je me sens plus à l'aise du côté de la rédaction. L'idéal, c'est quand dans une équipe les gens s'entendent bien et ont des compétences complémentaires.

@Beloubelette : et tu crois qu'on peut parler des septembriens, célibataires et/ou retraités et heureux de payer leurs vacances 50% moins cher que les familles ?