BEL ENDROIT MALGRE BELAMBRA
Sous le ciel anthracite, la mer est verte comme une cheval fou.
Euh… je crois que l’iode a de drôles d’effets sur mon cerveau.
Christophe joue au ping-pong et les filles sont à la boum de Léo. Léo, c’est la mascotte des clubs Belambra. Un horrible machin poilu dans lequel un gentil animateur s’offre un sauna quotidien parfumé aux acariens. Claire hurle dès qu’elle aperçoit le machin. “J’aime pas les renards géants !” s’est justifiée ma poulette. T’as raison, ma fille, c’est des sales bêtes. Je lui ai dit que j’allais trouver un fusil et transformer ce renard puant en descente de lit.
Ils ont voulu nous blouser, chez Belambra. Je vous passe les détails, car c’est toujours chiant ce genre d’histoires, mais disons pour résumer que Christophe s’est joint à nous pour un tarif qui n’était pas du tout celui qu’on m’avait indiqué au départ ! Malgré plusieurs coups de fil énervés, le service clientèle n’a voulu transiger sur rien (sauf sur certaines prestations facturées indûment…). Christophe a décidé de régler son séjour sur place. Bien lui en a pris. La facture éditée ici est inférieure de 350 euros à ce que la centrale de réservation nous réclamait.
Quand je pense à la charmante dame que j’ai eue au téléphone, et qu’une personne moins bien intentionnée que moi qualifierait volontiers de grosse connasse (mais c’est pas mon genre…), qui me vantait les mérites de notre destination tandis que je lui suggérais que l’agressivité commerciale de Belambra était à deux doigts de ressembler à de l’arnaque pure ! Hier, on a bu deux piñas coladas et deux “cocktails de Léo” (la bête à poils n’était pas là. Elle devait être au courant pour le fusil) à sa santé !
Cette petite digression publicitaire à destination, bien sûr, des clients potentiels de Belambra. A bon entendeur…
Naguère, Belambra s’appelait VVF. C’était une société avec une visée sociale (il me semble qu’Edmond Maire en fut président, un temps). Elle a été rachetée par un groupe international et sa vocation semble avoir quelque peu changé… Par exemple, la connexion Internet coûte 5 € de l’heure. D’ailleurs, je songeais à faire la quête parmi vous…
Sinon, le Pays basque, c’est ben joli et les vagues, c’est trop de la balle. Quant aux surfeurs… Dis Christophe, t’es sûr que tu vas pouvoir rester les deux semaines avec nous ? T’aurais pas un petit concert dans les jours qui viennent ?