QUI COURT DEUX LIEVRES N'EN PREND AUCUN
Le papier que j'ai fait sur la designer Matali Crasset n'a toujours pas été mis en ligne. Deux des filles du service Internet étaient en vacances la semaine dernière et les autres n'ont pas eu le temps de s'en occuper. Hier, la personne responsable du secteur "Maison", qui rentre donc de congés, m'a dit qu'elle avait “d'autres urgences”, mais m'a laissé entendre qu'il y aurait “pas mal de choses à reprendre”. Ce qui, hélas, ne m'étonne pas. Car j'avais dû faire un grand écart peu gracieux entre la commande – des conseils pratiques pour décorer son petit chez-soi – et la qualité de la personne interviewée, qui envisage les choses de manière plus ouverte, moins terre à terre et, pourrait-on dire, moins bourgeoise. A l'arrivée, ça a donné un truc bancale, qui ne sait pas sur quel pied tenir ! Embêtant quand on parle de mobilier !
Si je raconte ça, c'est parce que, cet après-midi, j'ai mon "entretien individuel d'évaluation", normalement annuel (en fait, c'est le deuxième en huit ans !). Y assisteront mon chef direct et la rédac' chef du journal. Et je n'ai pas du tout les mêmes choses à dire à tous les deux. Et d'ailleurs, je ne m'adresse pas de la même façon aux deux.
J'ai essayé de préparer cet entretien, mais je n'y arrivais pas, cherchant des arguments et des mots susceptibles de convenir à chacun. Or, l'épisode Crasset me démontre, s'il en était besoin, que c'est mission impossible. Je vais devoir choisir le message que je veux faire passer, et choisir un interlocuteur, ou plutôt une interlocutrice… Alors, sur les coups de 15 heures, envoyez-moi vos ondes positives ! :)