J’essaie de m’astreindre à une certaine

J’essaie de m’astreindre à une certaine discipline dans l’écriture de ce blog. De rédiger un post tous les deux ou trois jours. Parce que, pour moi, c’est (entre autres choses), un “entraînement” à la rédaction. Et un entraînement se doit d’être régulier. Je suis secrétaire de rédaction dans un magazine, un travail qui consiste à corriger les articles, à faire la “titraille”, à couper et à réécrire éventuellement. Mais, au départ, j’ai une formation de journaliste de presse écrite. Et le goût des rencontres et de l’écriture. Je me suis retrouvée dans ce boulot pour gagner ma croûte, mais aussi parce que je n’avais pas la confiance nécessaire et/ou le talent pour devenir rédactrice. J’ai pratiqué, un peu, en piges, mais je suis revenue à ce travail plus stable, et donc plus compatible avec une vie de famille. Toutefois, je n’ai pas totalement renoncé à mes envies premières. Et un blog, même si cela n’a pas grand-chose à voir avec de l’écriture journalistique, me semblait un bon moyen de conserver “une pratique d’écriture” régulière, au cas où une opportunité professionnelle se présenterait. D’où la nécessité de maintenir un certain rythme (et d’où une production pas toujours top moumoute...). Ce n’est pas une corvée, loin s’en faut, mais les soirs “off” il m’arrive d’être bien contente de ne pas avoir à me creuser le ciboulot pour trouver un sujet (quand il ne s’est pas imposé de lui-même au cours de la journée). Le problème, c’est qu’on finit par se prendre au jeu du blog. C’est un tel espace de liberté ! Si demain, je trouve un boulot plus en adéquation avec mes envies, je n’aurai pas la même liberté de ton, je le sais... Hormis dans quelques publications (inaccessibles), les articles sont ultra-calibrés, corsetés. Quand je me sens frustrée dans mon travail (qui s’éloigne de la rédaction et s’apparente de plus en plus à de la correction typo et orthographique :-(( ) ou qu’on envoie bouler une de mes légendes jugée trop “délirante”, je me dis : “M’en fous, ce soir, j’écrirai ce que je veux dans mon blog.” Et si mon papier n’a pas de chûte, c’est même pas grave... J'ai même le droit de ne pas faire de titre, si je veux. ;-) Bonne journée !

Comments

[Christophe]

Le blog,....c'est un peu ta faute si j'ai mis le doigt dans cet engrenage.
Est ce bien nécéssaire d'être lu pour que ce que l'on écrit soit juste (au sens noble du terme bien sûr). Peut être finalement es tu un des premiers meta-journalistes, de ceux qui enfin (ou de nouveau) sont en prise directe sur la vie, celle qu'ils connaissent le mieux : la leur ! Avec ton air de déconner, t'as quand même la dent dure sur le coup, non ?

[Karmara]

il était dyslexique, en plus, ton SR (ce qui est qd même embêtant dans ce boulot).

[dpc]

Karmara> Huhuh t'inquiète, j'aime exprimer mon chauvinisme gras.
Le goût des autres> Si tu imprimes avec des lettres en plomb et que tu tapes tes courriers sur une machine à écrire des années 30 alors oui, cette règle s'applique. Sinon... bah non. Un jour je te raconterai l'histoire des BB Brunes pas contents d'avoir été traités de BB Burnes parce qu'un SR mal intentionné avait titré BB BURNÉS en appliquant la « règle ».

[Karmara]

@Miss A : Danke !
@Bérangère : maybe later, but pas sûr... It depends on TV Breizh ;-))
@Blue : si, si, j'ai une jolie bannière ! Mais certains visiteurs ne la voient pas ! Je sais pas pourquoi. Je vais en changer...
@Le Goût : vaste débat, les majuscules accentuées ! Nous, au boulot on n'en met pas, mais je milite pour, car j'ai tendance à privilégier la lisibilité à la règle...
@Mab : je sais, c'est mal. Je recommencerai plus...

[mab]

Pas de titre, non mais tu exagères un max là Karmara! Que cela ne se reproduise plus!