21 octobre 2007
VOYAGEUSES SANS BAGAGES (2)
Deuxième jour à Copenhague. Toujours aucune trace de ma valise... Unique point positif : cela m’a permis de voir que je pourrais facilement voyager avec dix fois moins que ce que j’emporte habituellement.
On a fait dans le traditionnel aujourd’hui : un tour de la ville en bus (avec un guide septuagénaire, plein d’humour, mais assez réac’ et obsédé par le niveau des impôts – très élevé – au Danemark), déj’ chez MacDo (désolée, mais vu les prix pratiqués ici, c’était ça où la banqueroute avant la fin de mon séjour), puis après-midi au parc Tivoli, sorte de Jardin d’Acclimatation, décoré dans l’esprit d’Halloween.
Le résumé en images :
Garde un poil dissipé (ce sont des appelés, ces pauvres gardes royaux qui font le planton par tranche de deux heures. De quoi vous dégoûtez à vie de la monarchie. Surtout avec tous ces abrutis qui vous prennent en photo. Je ne parle pas, bien sûr, des sémillantes touristes françaises qui vous photographient avec un second degré de bon aloi).
Le même, un touriste avec un bonnet pas assorti au reste de sa tenue, déjà super naze sans ça (lui aurait-on égaré sa valise ou est-il finlandais ?), et Hans, le guide old school.
Petite sirène solitaire...
Euh, pas tant que ça, en fait.
Avec même quelques crétins particulièrement gratinés. Par contre, je ne sais pas qui est le jeune homme, à droite. Et je le regrette...
Au parc Tivoli, Anouk prépare une potion de sorcière... censée faire réapparaître les valises invisibles. Vu le résultat, elle peut s’inscrire à un stage avec Harry Potter.
Puis elle déguste une mixture maléfique à la bave de crapaud... Moi je bois un thé chaï à se pâmer d’aise (c’est le meilleur truc que j’ai avalé ici, de loin... Faute de place à l’intérieur (le parc est archibondé), on est sur une terrasse, malgré une température d’environ 5°, et ce délicieux petit vent du nord qui vous transperce de part en part comme mille aiguilles à tricoter (je ne sais pas où je vais chercher mes comparaisons, moi, mais manifestement l’air scandinave me réussit moyen). Aimable, le personnel laisse des plaids à disposition pour se réchauffer.
Mais la nuit tombe, il est l’heure de rentrer. C’était chouette, la fête de la citrouille à Copenhague. Et si j’en parle autour de moi, c’est sûr, tous mes potes iront !
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