ENFANTS UNIQUES
Et de 10 ! (Voir post précédent.) Encore 3 peignées en finale, et la malédiction devrait être levée !
Pour un blog qui s'appelle Voyage en mère, c'est fou ce que je parle peu de mes enfants. Faut dire, c'est pas ma faute si elles sont pas très intéressantes, alors que j'ai des tas de trucs passionnants à raconter sur MOI, MES opinions sur la politique, le sport, la vie, la mort, tout ça, quoi !
Bon, je vais faire un petit effort, mais c'est bien parce qu'on a célébré la Pentecôte cette semaine. Pour les mécréants, c'est le jour où Djizeuss a envoyé l'esprit saint à ses apôtres en Colissimo (sinon, ça aurait mis moins de dix jours). Du coup, je me sens toute amour et miséricode…
Même format, même couleurs de cheveux et d'yeux… mes deux gonzesses sont pourtant très différentes.
Elles
n'ont pas du tout le même caractère – disons pour simplifier qu'Anouk
est d'un abord facile, mais n'en fait qu'à sa tête, alors que Claire
râle, chouine et boude pour parvenir à ses fins. La première a tendance
à minauder, et la seconde fait le clown. Les deux sont également
susceptibles (mais bon, je suis mal placée pour leur en faire grief…)
En matière de goûts, rien à voir non plus. Claire ne veut s'habiller qu'en robe. Et quand je lui dis qu'il fait trop froid, elle me rétorque qu'elle mettra une robe chaude. Anouk a quelques fringues fétiches (dont un ensemble rose à clochettes, acheté lors d'un séjour en Turquie et d'un goût exquis), mais robe ou pantalon, elle s'en moque. En revanche, ses cheveux lui sont une douleur. Tignasse à nœuds, nous devons nous résoudre à les couper relativement courts, sous peine de lui en arracher des poignées à chaque brossage. Alors qu'elle ne rêve que de longs cheveux de sirène. Il faut dire que ses copines d'école, africaines, arabes ou sri-lankaises, ont des chevelures épaisses et magnifiques.
Pour les jouets, les différences sont encore plus criantes. Quand j'ai eu Anouk, je me suis réjouie de pouvoir lui offrir des poupées, et notamment des Corolle, que j'adore, vu que j'avais de pauvres poupées à deux balles quand j'étais gamine (ça faisait d'ailleurs parfaitement l'affaire, mais j'aime bien jouer les Cosette). Mais mon aînée n'en à rien à faire, des poupées ! Petite, elle les désapait et les collait dans un coin pour ne plus y revenir. Du coup, j'ai moins fait le forcing avec Claire… qui a malgré tout développé un véritable amour pour les “bébés” en plastique. Elle leur parle, les câline, échange leurs habits avec délectation…
Même allure, même gabarit, mais deux petites bonnes femmes avec chacune une personnalité très affirmée. Et tant mieux. Après tout, si je voulais des clones, j'avais qu'à faire une collection de nains de jardin !
PS : à l'heure où j'écris, je n'ai pas encore reçu mes cadeaux de fête des Mères. Je brûle d'impatience en me remémorant les merveilles produites les années précédentes, avec la complicité de l'institution scolaire… (avec une mention spéciale à la boîte de camembert-bougeoir de l'an passé). M. Darcos, plutôt que de vouloir faire venir la police à l'école, vous seriez plus inspiré d'y convier des professeurs d'arts plastiques.