10 mai 2008
TROP POILANT
Avertissement : ce qui suit est déconseillé aux âmes sensibles. Autrement dit, messieurs, cassez-vous ! Ça y est ? On est entre nous ? Non, j’en vois un qui essaie de resquiller. Dehors, j’ai dit !
Sournois, envahissant, coriace... il n’est pas mon ami. Vous pensez qu’il a disparu, mais il revient au premier plan avec une régularité et une opiniâtreté désespérantes. Non, il ne s’agit pas de Nicolas Sarkozy, mais du poil sur les jambes.
Chaque année, je me fais avoir. Le beau temps me tombe sur le poil de façon inopinée, alors que mes jambes sont à moitié velues. Autrement dit, je dois attendre deux semaines pour que l’autre moitié des poils sortent de leur follicule (j’avais prévenu que ça serait gore...) avant d’aller confier l’éradication de l’ensemble aux mains expertes d’une esthéticienne. Sinon, deux semaines après, rebelote ! Mes gambettes sont de nouveau immontrables. (Je vois des non-initiées qui ne suivent pas... Monsieur, qu’est-ce que vous faites là ?)
Merci d’être velue...
J’ai évidemment tenté l’épilation maison, mais les dégats collatéraux étaient tels – que celles qui maîtrisent l’épilation du maillot à la cire se dénoncent ! – et le résultat suffisamment désastreux – trop glamour le carré de poils qui monte la garde en plein milieu du mollet – pour que je décide de m’en remettre aux femmes de l’art.
Du coup, tandis que le soleil brille de tous ses feux et que mes congénères sortent leurs robes d’été et laissent leurs gambettes prendre des couleurs, j’arbore mes éternels jeans, qui me paraissent soudain peser des tonnes, en prenant mon mal en patience...
Christophe me prend pour une débile : “Mais on voit rien !” assure-t-il. Naïf ! Il ne connaît pas le regard laser des gonzesses, qui se pose direct sur le bourrelet de cellulite des autres filles, même sous trois couches de vêtements, ou sur les trois poils qui restent sur le gros orteil (alors que moi, je ne suis pas du tout comme ça ! ;-))).
Mais je ne suis pas la reine des preneuses de mal en patience, et je finis toujours par craquer. Je sors l’Epilady avant l’échéance fixée et j’attaque le problème à la racine (Ouch ! Aïe ! Oups !). Je débroussaille, je défriche, j’extirpe, j’anéantis sans remords. J’ai les jambes pleines de picots rouges pendant deux jours, mais elles sont lisses, socialement présentables. J’ai vaincu le poil !
J’ai remporté une victoire, mais pas la guerre... Puisque je passerai tout l’été à lui courir après.
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