13 août 2007
MON IMAGINATION BAT DE L'EL
A la Villette nous nous rendîmes,
Pour voir un concert tzigane.
Et même si ça fait une rime à dix centimes,
Un orage, nous essuyâmes.
(Moi je veux bien écrire "un orage nous essuyânes", mais ça veut rien dire. Notez qu'essuyer un orage, ça n'a déjà aucun sens. Il s'imagine quoi le gars qui a inventé cette expression ? Qu'on va prendre une éponge pour nettoyer par terre ? Phallocrate ! Capitaliste ! Mais je m'égare du nord... de Paris. Car, pour ceux qui ne connaissent pas, La Villette, c'est au nord-est de Paris.)
Mais après la pluie, vint le soleil
(Mais c'était quand même mouillé par terre, vu que personne voulait rien essuyer du tout. Feignants ! Gauchistes ! Mais je m'égare encore au pied. Car, nous étions au pied de la Géode, qui est toujours photogénique, même pour des nazebroques dans mon genre)
Et après l'arc-en-ciel,
nous montâmes sur un carrousel,
Anouk était très belle.
(Claire aussi, mais comme elle était sur mes genoux, je n'ai pas pu la prendre en photo. En plus, "genoux" ça rime pas avec arc-en-ciel).
Et comme il était hypertard, on a mangé au Quick.
(Je sais bien que Quick ça ne rime pas non plus avec arc-en-ciel. Mais je peux pas inventer non plus ! C'est un blog hyperréaliste, pas une chanson de Pascal Obispo)
Ça finit un peu abruptement, mais c'est conceptuel (Ben voilà, je la tiens ma rime en "el").
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