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Karmara : voyage en mère
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4 juillet 2007

BOBO LES OREILLES !

Hier, je me suis pris une claque... Symbolique, certes, mais ce ne sont pas celles qui font le moins mal. En assistant au concert des Arctic Monkeys, au Zénith, j’ai soudain réalisé que je n’avais plus 15 ans. Ni 20 ans. 30 non plus, d'ailleurs... Un concert des Singes Arctiques, groupe de jeunes énervés anglais et talentueux, c’est un mur de bruit, compressé à mort, qui culmine (selon mon chéri, qui s’y connaît) à 105 dB, sans jamais descendre en deçà de 104 dB. Autrement dit, c’est TRES TRES FORT TOUT LE TEMPS. Aucun temps mort entre les morceaux. Juste un “Merci Paris”, du chanteur et guitariste Alex Turner, qui déclenche les hurlements extatiques des fans, filles et garçons. Les lumières, puissantes comme des champignons atomiques, sont à l’unisson de ce vacarme. Dans ce maelstrom de sons et de lumières, les chansons sont réduites en charpie, impitoyablement piétinées par les poum-chac du batteur, les riffs sauvages du guitariste et surtout l'énorme machinerie du concert. Un concert des Arctic Monkeys, c’est une marée humaine dans la fosse, dont n’émergent que les têtes... et quelques jambes. De jeunes spectateurs, transportés de main en main, lévitent sur ce toit de crânes, jusqu’à ce qu’ils soient lâchés et engloutis dans la foule. On a tenu une heure dans ce déferlement sonore et visuel... Les oreilles en feu, le cerveau en bouillie, on s’est lancé un regard un peu désemparé. “On y va ?” a demandé l’un. “On y va”, a répondu l’autre. Et on est rentrés à la maison… Comme des vieux cons.
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