VOILA LES ANGES…
19 h 00. Les filles jouent dans la cour. Commence à faire frisquet. Anouk tient un gros rhume depuis une semaine. Elle tousse à en décrocher les papiers peints. Et Claire a le nez qui coule depuis ce matin.
“Allez, on rentre maintenant ! Vous allez attraper froid !”
“Mais c'est pas grave Maman, on est déjà malades !”
Elles sont formidables, mes filles. Malgré la tempête qu'on traverse, malgré quelques accès de tristesse, elles gardent le cap. Sont gaies le plus souvent. Malicieuses. Prévenantes. Ce soir en arrivant, j'ai dit à Anouk que ce week-end je devrais nettoyer la cour, pleine de feuilles mortes. Une demi-heure plus tard, quand je suis allée les chercher dehors, la cour était nickel : elles avaient balayé et jeté les feuilles dans la poubelle.
Merveilles d'enfants à qui j'ai envie d'offrir un peu de rêve pour rendre la pilule moins amère. Possible qu'on aille vivre sur une péniche !