UNE SEMAINE DE VACANCES…
…C’était le titre d’un film de Tavernier, avec Nathalie Baye. Elle jouait une prof, épuisée et déprimée, qui profitait d’une semaine d’arrêt maladie pour reprendre pied.
J’ai moi aussi pris une semaine de vacances. Pas d’arrêt maladie, mais des reliquats de congés et de RTT. Une semaine où j’ai pu profiter des enfants, de ma maison et m’occuper de moi. En revanche, incapable d’aligner trois mots pour le blog. Ou plutôt si, j’avais entamé un texte sur mon rapport au temps (limite pathologique, le rapport). Je l’ai abandonné au milieu d’une phrase… pour ne jamais y revenir.
A la place, je suis allée à la piscine d'Epinay, j’ai fait un peu de vélo et de roller, j'ai vu Claire danser avec sa classe (une inspectrice a fait un discours improbable, expliquant aux gamins de maternelle qu'ils avaient “fabriqué de magnifiques objets chorégraphiques”. Faut qu'ils arrêtent de fumer la moquette dans les IUFM !).
J’ai passé une journée reposante au Spark d’Enghien, j’ai vu les expos Kandinsky et Calder à Beaubourg. J’ai lu le premier tome de Millénium (et je m’en tiendrai là, d’ailleurs), j’ai vu le mélancolique (et un peu chiant) Still Walking de Hirokazu Kore-Eda, j’ai emmené les filles à la Cinémathèque voir l’exposition Méliès.
Nous avons également assisté à un concert de la la chanteuse L. C'est Christophe qui faisait le son. Après le concert, Anouk a demandé à la jeune artiste si elle n'avait pas trop de mal à apprendre ses chansons. “Moi, j'ai beaucoup du mal à retenir mes poésies !” a-t-elle expliqué. “Mes chansons, c'est moi qui les écris, alors c'est plus facile…” lui a gentiment répondu la chanteuse.
J’ai aussi enterré Mélina, le plus petit des poissons rouges. Une cérémonie courte mais digne ! Et un moment de vraie tristesse pour Claire, qui m’a demandé “à quel jour” Clémentine (l’autre poisson) allait mourir. Même à moi, ça m’a foutu les boules de voir cette petite bestiole dépérir et périr. Je le sentais pas de la jeter dans les toilettes, comme cela me fut suggéré ! J'y aurais pensé chaque fois que je serais allée faire pipi. Et que dire aux pépettes ? Je n'aime pas leur raconter des conneries.
Et comme je suis quand même une fille, je me suis acheté une gabardine blanche trop la classe, ainsi qu’une tunique à carreaux verte et violette (c'est pas moi sur la photo ! Je suis bien mieux gaulée que cette dinde de chez Promod…). Je l’aime d’amour, mon chemisier ; à mes yeux, il est unique.
J’ai aussi pris un bon kilo et demi. Voire deux. Ce qui montre bien que mon rythme habituel est plus énergivore qu’une vie sédentaire, même avec un peu de sport au milieu. En général, ça redescend tout seul lorsque je reprends le collier. J’essaierai de me dire ça lundi matin en grimpant dans le RER : le boulot, c’est bon pour la ligne.