10 septembre 2007
JOURNAL DE LA RENTREE
Mardi 4 : rentrée scolaire. Anouk découvre le CP. Elle, flippée. Moi : ultra flippée.
Claire, qui pourtant déteste se faire prendre en photo, a tapé l’incruste pour être à côté de sa sœur. Puisque je vous tiens, mes photos sont-elles visibles sous Windows (je poste sur Mac) ?
Le soir, je manque m’évanouir en découvrant la liste des fournitures scolaires. (je suis très émotive comme fille. Vite, mes sels !). J’ai dormi pendant cinq ans ou quoi ? Anouk entre en sixième ? Il y a même des trucs dont j’ignorais l’existence (des « porte-vues » ? Késako ?). Au Géant Caz’, un papa d’origine étrangère me montre sa propre liste pour que je décrypte (« Madame, s’il te plaît, c’est quoi une chemise à rabats ? »). Certains enseignants vivent sur une autre planète, j’ai l’impression. Le maître d’Anouk veut des porte-vues de 50 vues. Géant Caz’ m’en propose de 40 ou de 80... Que fais-je ? Je dois même racheter un cartable pour faire rentrer tout ce bordel ; celui que, prévoyante, j’avais acquis un mois plus tôt est deux fois trop petit. Il ne reste plus que des modèles Didd*l, qui coûtent la peau des genoux (j’ai de gros genoux).
Comme je ne trouve pas tout à l’hyper, nous partons compléter chez Cultura. Et hop, Argenteuil-Gennevilliers dans les emboutes de 18 h 30, avec deux pépettes crevées et excitées. Re-prise de tête, re-queue à la caisse et re-Carte Bleue.
Pour terminer en fanfare cette journée mémorable, nous allons manger chez Buffalo Grill. Manque de bol, Claire a décidé de s’entraîner pour les championnats du monde d’athlétisme de 2028. Elle cavale dans tout le restaurant en poussant des cris perçants. Ma fille ? Non, non, vous vous trompez, elle est pas à moi... « Môman, Môman ! » Non, non, je vous assure, elle doit confondre...
Jeudi 5 : pèse une tonne, ce cartable ! Le soir, je découvre les premiers devoirs d’Anouk. Le maître lui a donné des phrases à lire, alors qu’elle ne sait pas lire... Serait-ce la fameuse « méthode globale » ? Perso, j’appellerai plutôt ça la méthode Coué.
- « Allez, Anouk, lis la phrase : “Le chat, pacha, dort sur le sofa” »
- « Mais, Maman, je sais pas lire...»
- « Mais si, tu sais lire, sinon le maître te demanderait pas de le faire ! »
On est mal barrés, moi je vous dis.
Jeudi soir, pour me changer les idées, je vais voir le film roumain 4 semaines..., Palme d’Or à Cannes, qui raconte une IVG clandestine dans la Roumanie de Ceaucescu... La prochaine fois, j’irai voir un festival Louis de Funès.
Samedi 7 : réunion de rentrée à l’aube avec le directeur de l’école primaire. C’est Christophe qui s’y colle. Moi, je dors.
En fin de matinée, le maire inaugure un buste du général de Gaulle sur la place à côté de chez nous. On arrive à la fin du discours, juste à temps pour pécho quelques petits fours rescapés de la gloutonnerie des anciens combattants et de l’équipe municipale. Excellents (les petits fours, pas les maires adjoints). Ça fait plaisir de profiter un peu de l’argent de nos impôts.
Samedi après-midi à la Villette. Il y a un monde fou dans les aires de jeu. Un père bobo dit à son fils : « Tu vois, on fait la queue comme en Russie avant 1991. » T’avais qu’à rester dans ton loft, Dugland.
Dimanche 8 : carnaval louisianais au domaine de Villarceaux dans le cadre du Festival d’Ile-de-France.
On fait la queue comme en Russie avant 1991, comme dirait l’autre. Deux heures à poireauter pour faire maquiller Anouk... Mais ça vaut le coup.
L’endroit est sublime,
le temps clément, l’ambiance excellente (à part une mère de famille qui voulait piquer NOTRE place pour le maquillage. Elle a senti passer la fanfare cajun, celle-là !), la musique épatante.
Une parenthèse plus que bienvenue...
Lundi 9 : Anouk a une otite. Pas de doute, c’est bien la rentrée... Bon courage à tous pour la semaine.
Claire, qui pourtant déteste se faire prendre en photo, a tapé l’incruste pour être à côté de sa sœur. Puisque je vous tiens, mes photos sont-elles visibles sous Windows (je poste sur Mac) ?
Le soir, je manque m’évanouir en découvrant la liste des fournitures scolaires. (je suis très émotive comme fille. Vite, mes sels !). J’ai dormi pendant cinq ans ou quoi ? Anouk entre en sixième ? Il y a même des trucs dont j’ignorais l’existence (des « porte-vues » ? Késako ?). Au Géant Caz’, un papa d’origine étrangère me montre sa propre liste pour que je décrypte (« Madame, s’il te plaît, c’est quoi une chemise à rabats ? »). Certains enseignants vivent sur une autre planète, j’ai l’impression. Le maître d’Anouk veut des porte-vues de 50 vues. Géant Caz’ m’en propose de 40 ou de 80... Que fais-je ? Je dois même racheter un cartable pour faire rentrer tout ce bordel ; celui que, prévoyante, j’avais acquis un mois plus tôt est deux fois trop petit. Il ne reste plus que des modèles Didd*l, qui coûtent la peau des genoux (j’ai de gros genoux).
Comme je ne trouve pas tout à l’hyper, nous partons compléter chez Cultura. Et hop, Argenteuil-Gennevilliers dans les emboutes de 18 h 30, avec deux pépettes crevées et excitées. Re-prise de tête, re-queue à la caisse et re-Carte Bleue.
Pour terminer en fanfare cette journée mémorable, nous allons manger chez Buffalo Grill. Manque de bol, Claire a décidé de s’entraîner pour les championnats du monde d’athlétisme de 2028. Elle cavale dans tout le restaurant en poussant des cris perçants. Ma fille ? Non, non, vous vous trompez, elle est pas à moi... « Môman, Môman ! » Non, non, je vous assure, elle doit confondre...
Jeudi 5 : pèse une tonne, ce cartable ! Le soir, je découvre les premiers devoirs d’Anouk. Le maître lui a donné des phrases à lire, alors qu’elle ne sait pas lire... Serait-ce la fameuse « méthode globale » ? Perso, j’appellerai plutôt ça la méthode Coué.
- « Allez, Anouk, lis la phrase : “Le chat, pacha, dort sur le sofa” »
- « Mais, Maman, je sais pas lire...»
- « Mais si, tu sais lire, sinon le maître te demanderait pas de le faire ! »
On est mal barrés, moi je vous dis.
Jeudi soir, pour me changer les idées, je vais voir le film roumain 4 semaines..., Palme d’Or à Cannes, qui raconte une IVG clandestine dans la Roumanie de Ceaucescu... La prochaine fois, j’irai voir un festival Louis de Funès.
Samedi 7 : réunion de rentrée à l’aube avec le directeur de l’école primaire. C’est Christophe qui s’y colle. Moi, je dors.
En fin de matinée, le maire inaugure un buste du général de Gaulle sur la place à côté de chez nous. On arrive à la fin du discours, juste à temps pour pécho quelques petits fours rescapés de la gloutonnerie des anciens combattants et de l’équipe municipale. Excellents (les petits fours, pas les maires adjoints). Ça fait plaisir de profiter un peu de l’argent de nos impôts.
Samedi après-midi à la Villette. Il y a un monde fou dans les aires de jeu. Un père bobo dit à son fils : « Tu vois, on fait la queue comme en Russie avant 1991. » T’avais qu’à rester dans ton loft, Dugland.
Dimanche 8 : carnaval louisianais au domaine de Villarceaux dans le cadre du Festival d’Ile-de-France.
On fait la queue comme en Russie avant 1991, comme dirait l’autre. Deux heures à poireauter pour faire maquiller Anouk... Mais ça vaut le coup.
L’endroit est sublime,
le temps clément, l’ambiance excellente (à part une mère de famille qui voulait piquer NOTRE place pour le maquillage. Elle a senti passer la fanfare cajun, celle-là !), la musique épatante.
Une parenthèse plus que bienvenue...
Lundi 9 : Anouk a une otite. Pas de doute, c’est bien la rentrée... Bon courage à tous pour la semaine.
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