BENI SOIT QUI MALLE Y PENSE
Pas besoin de perpètezouiller (= se barrer à Perpètes-les-Ouilles) pour passer un week-end culturel et sympa. Suffit de prendre RER (5 gares) et métro (3 stations), et en une demi-heure, on est sur les Champs-Elysées, le cœur ouvert à l'inconnu.
De la terrasse de l'espace Vuitton, une vue pas dégueu sur les Champs…
Très chouette expo à l'espace Louis-Vuitton. A chaque fois que je m'y rends, je bénis les riches qui dépensent des milliers d'euros pour un sac à main ou une malle monogrammé(e), permettant à Bernard Arnault de consacrer un max de blé à l'art contemporain.
L'expo s'intitule La confusion des sens. On y franchit des portes en latex, on se balance dans un hamac en écoutant une voix hypnotique, on est overdosé de lumière blanche, on se meut dans le brouillard, on laisse des traces de doigts sur un mur recouvert de peinture thermo-sensible… un parcours idéal en famille. Les filles ont même demandé à ce qu'on refasse l'expo une seconde fois.
Sous l'aveuglante lumière des néons. Au fond, un mur recouvert d'inscriptions en braille.
On a mangé chez Renault. Tip-top. Avec des animations pour les enfants, dont la distribution de gros ballons à l'hélium en forme de voitures… Sympa. Sauf que, pour le retour dans le métro bondé, c'était beaucoup moins funky. Sur une impulsion, Anouk a offert le sien à une petite fille dans la rame. Je la soupçonne vaguement d'avoir voulu s'en débarrasser, mais je lui laisse le bénéfice du doute. La gamine était enchantée. Son père beaucoup moins. On se demande pourquoi…
Avant de rentrer, nous nous sommes aussi fadé le marché de Noël dans le bas des Champs ! Je ne sais pas pourquoi, mais cette année je voulais absolument emmener mes filles à un marché de Noël. Bon ben ça, c'est fait. C'était ringard à souhait. Ça puait le vin chaud et la saucisse de Strasbourg. Je me suis quand même fait avoir avec une pseudo ardoise magique à 20 euros ! Ça marchait du feu de dieu lors de la démo de la vendeuse mais nous à la maison, on n'en a rien tiré. Ça m'apprendra à croire au Père Noël.
On est rentrées toutes jouasses de notre journée, mais sur les rotules. Enfin moi en tout cas. Alors dimanche, j'ai décrété une journée pyjama. Pas mis le nez dehors. On s'est fait un crumble aux pommes à damner une anorexique diabétique. On a rangé les livres des filles (énorme boulot. J'investis un max dans l'industrie papetière), j'ai quand même gueulé deux fois parce que ça me saoule qu'elles se prennent le chou sans arrêt, et in fine on a mangé un potage du Barry que c'était une tuerie de la mort.
Et samedi prochain, c'est le Salon du livre jeunesse à Montreuil. J'ai hâte et en même temps je flaire déjà la galère. J'ai un instinct très sûr pour ce genre de choses. Ce qui ne m'empêche pas de m'y précipiter avec entrain… Souhaitez-moi bon courage.
P.S. : quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi Claire se réveille à 7h00 le week-end, alors que j'ai toutes les peines du monde à l'extirper de son lit en semaine ?