11 novembre 2008
MARGUERITE, ARNOLD ET LES AUTRES
Parmi les requêtes Google qui conduisent à mon blog, il en est deux qui reviennent régulièrement. Et ce, dans des registres assez différents.
La première est : “Chanson, toi qui ne veux rien dire”, assortie neuf fois sur dix d’une faute de grammaire dont la répétition me met les nerfs en pelote. “Toi qui ne veut rien dire”, ça ne veut justement rien dire. Certes, on peut être déconcerté par le fait que Marguerite Duras, auteur des paroles de cette India Song d’anthologie, tutoie une chanson comme si c’était sa copine, mais c’est bien connu, Marguerite Duras était un peu toc toc*. C’est d’ailleurs ce qui faisait son charme, aux dires de ceux qui ne l’ont pas connue. Je précise que le post sur lequel atterrit cette requête n’a rien à voir avec l’œuvre cinématographique de l'auteur de L'amant, à propos de laquelle je rappellerai la phrase fameuse de Pierre Desproges (spécial dédicace à mon ami Franck) : “Marguerite Duras n'a pas écrit que des conneries... Elle en a aussi filmé.”
Seconde requête récurrente : “la malédiction d’Arnold et Willy”. Avec des variantes intéressantes : “Arnold est mort” ou “Willy est mort”. C’est comme Starsky et Hutch, on confond toujours. D’autant que ce n’est ni Arnold ni Willy qui est décédé (eux, ils ont juste fait de la prison), mais Dana, la fille de M. Drummond (là, je m’adresse aux spécialistes...).
Pour le coup, j’avais bien traité le sujet dans un billet : j’aime m’attaquer aux questions de fond. Le fait est que cela m’ouvre des perspectives pour booster mon audience. Je ne vais pas creuser du côté de Marguerite Duras, d’autant qu’elle s’est fait incinérer. En revanche, la branche “has been des années 80” me paraît pleine de ressources. Alors, bientôt sur votre écran, des nouvelles de Pia Zadora, Pierre Cosso, Christian Vadim, Al Corley, Clio Goldsmith (aujourd’hui belle-sœur du prince Charles), Limahl, David et Jonathan, Tony Danza, Alf, Michael Jackson...
* Je me moque, mais en vrai j’aime bien cette chanson, surtout la mélodie de Carlos d’Alessio.
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