ÇA ME PANDA AU NEZ...
J’adore les bêtes. Mais comme Gaspard Delanoë (rien à voir avec son homonyme), candidat rigolo et malheureux aux municipales dans le Xe arrondissement de Paris, je suis contre le cumul des pandas. Or, ça fait six mois que j’ai l’air d’un panda roux. Je ne parle pas de sa queue de 40 cm de long, ornée de neuf bandes blanches et rousses, et terminée par une touffe noire (N’empêche, on apprend toujours des trucs vachement intéressants dans mon blog). Non, non. Ni de ses moustaches frémissantes. Ni de son pelage soyeux. Non, je parle des taches rougeâtres sous ses yeux, qui soulignent son regard malicieux et lui donnent l’air craquant d’une peluche. Sauf que chez moi, ça fait pas du tout le même effet. J’ai plutôt l’air d’une pintade sous ecstasy.
No sport, ever (Winston Churchill)
Tout ça, c'est à cause du sport. C'est mauvais pour la santé, le sport. Tout a démarré avec plusieurs séances rapprochées de piscine. Et les cernes rouges correspondaient à la trace des lunettes de natation. J’avais diagnostiqué un eczéma de contact. Et essayé de soigner ce truc avec des crèmes du style Cicalfate, Dexeryl et Tridesonit (Anouk a fait de l'eczéma jusqu’à 3 ans et j'ai une pure maîtrise des traitements afférents. Mais non, c'est pas de l'automédication, c'est juste du “J'aime-pas-aller-chez-le-docteur”).
Le traitement fonctionnait plus ou moins, quelques jours, et hop, un coup de froid, une contrariété (deux Victoires de la musique pour Vanessa Paradis, par exemple) ou le simple contact de mes lunettes de vue suffisait à raviver mon regard de braise, avec la braise qui déborde de part et d'autre de mon nez. Je sais, c'est pas délirant comme souci, mais vous savez ce que c’est, on a l’impression que les gens ne voient plus que ça, vos maudites cernes de panda roux, et non le reste de votre personne, qui est pourtant total méga glamour de la mort. Et je vous parle même pas de ma beauté intérieure, pour pas faire de jaloux.
Ma vie aquatique
En plus, même si c’est pas bon pour la santé, j’ai un point commun avec la baleine à bosse (je suis un vrai zoo à moi toute seule. Je vais bientôt faire payer l'entrée pour me visiter) : j’aime bien nager et j'en avais marre d'être privée de piscine.
Bref, au bout de quelques mois, j’ai fini par me résoudre à aller voir un dermatologue. Seul problème, j’en connais pas, des dermatos. Et dans ces cas-là, qu’est-ce qu’on fait ? On demande autour de soi. J’ai donc sondé mes collègues, qui m'ont conseillé de supers spécialistes… à 80 euros la consulte minimum. Déconne ! Y'a pas marqué Michael Jackson sur ma tête (en même temps, c'est pas forcément un bon exemple en matière de dermatologie). Finalement, c’est une des secrétaires qui m’a parlé du centre médical Rome, pas très loin du bureau.
Ça, c’est sûr que c’est pas cher. A 23 euros la consultation, donc 15 pris en charge par la Sécu, c'est de la médecine qui reste démocratique. Sauf que...
Sauf que, je suis déjà trop trop longue. Du coup, la suite, ce sera pour la prochaine fois. Gros avantage, j’aurai pas à me creuser le ciboulot pour trouver un sujet de billet. Léger inconvénient : j’ai complètement oublié pourquoi j’ai décidé de vous parler de ça... J'ai vraiment la mémoire d'une palourde. (Je fais des tarifs réduits pour les familles.)